Les infrastructures de Québequad sont là pour votre plaisir et votre sécurité

L’un des objectifs derrière la fondation de Québequad était de créer un sentiment d’appartenance au sein des différentes régions du Québec. Aujourd’hui, on peut affirmer que ce sentiment existe bel et bien dans plusieurs régions du Québec.

«Déjà, on commence à voir les clubs s’afficher », fait valoir Danny Gagnon, directeur général de la Fédération québécoise des clubs quad (FQCQ). « Par exemple : Québequad Bas-Saint-Laurent, Québequad Saguenay, Québequad club de La Matapédia, etc.»,

Évidemment, ce sentiment d’appartenance est alimenté par une fierté des réalisations accomplies par les membres de chacun de ces clubs locaux et, en cette matière, chacun d’eux est engagé et ressent beaucoup de fierté à présenter ses réalisations.

Il faut dire que les projets sont parfois de grande envergure.

«À titre d’exemple, à Sainte-Marie-de-Beauce un pont de 2,5 M$ a été construit. Sur la Côte-Nord, un autre pont nécessitant un investissement de 1,5 M$ a été réalisé», expose M. Gagnon.

En raison de leurs activités qui se déroulent durant les quatre saisons, les quadistes demeurent près de l’environnement en tout temps. Durant l’hiver, de leur côté, les motoneigistes réussissent à circuler un peu partout, tant qu’il y a de la neige. Les amateurs de VTT doivent quant à eux aménager les sentiers et construire des ponceaux et des ponts en divers endroits pour être en mesure de le pratiquer.

À cet égard, l’ensemble du territoire québécois est bien servi par le travail de chaque club (les bénévoles, essentiellement, parfois avec le soutien d’entrepreneurs en construction) qui réalise des aménagements et conçoit des infrastructures.  

Notons que les différents clubs membres de la FQCQ dépensent chaque année de 5 M$ à 6 M$ pour réaliser ou restaurer divers projets d’aménagement (ponts, ponceaux ou autres).

«Mine de rien, construire un petit ponceau peut coûter de 15 000 $ à 20 000 $. Les normes sont assez exigeantes en matière d’aménagement de la forêt. Quand on se promène en été, nous, on travaille sur nos sentiers! Québequad gère ni plus ni moins que l’ensemble du réseau québécois hors route. On doit donc s’en occuper!», fait observer M. Gagnon.

Action citoyenne et nombreux projets

Si les infrastructures sont importantes dans le réseau que gère Québequad, l’action citoyenne l’est tout autant. À preuve, les nombreux projets verts actuellement sur les rails.

«On est en train de mettre en place un plan vert. Pour ce faire, nous avons entre autres développé un partenariat avec l’organisme Arbre-évolution. On va investir de l’argent et du temps afin de procéder à la plantation d’arbres en milieux urbains ainsi qu’en milieux défavorisés. D’autre part, on travaillera aussi avec l’organisme Québec Oiseaux afin d’implanter des sites d’observation avec des panneaux d’interprétation, et ce, tout au long du réseau de sentiers. Cette initiative servira aussi à sensibiliser les utilisateurs des sentiers à la protection des oiseaux», met en lumière Danny Gagnon, qui précise que ces projets se concrétiseront durant la prochaine année.

Activités de nettoyage

Au sein de son réseau, il arrive que des utilisateurs identifient des dépotoirs illégaux ou des sites de déchets non conformes. Grâce à une entente avec l’organisme PurNat, la FQCQ est en mesure d’organiser des activités de nettoyage qui contribuent bien évidemment à la sauvegarde de l’environnement.

«Par exemple, dans la région de la Matapédia, où nous avons effectué une activité de nettoyage sur la terre d’un agriculteur qui nous cédait un droit de passage, on a ramassé 80 tonnes de matériel, notamment de vieux tracteurs, des pneus et d’autres véhicules dans lesquels des arbres avaient poussé au fil des années. Ces actions citoyennes contribuent du fait même à changer la mentalité des gens face aux amateurs de quad. On entend maintenant les gens dire : «Les amateurs de quad ont nettoyé ce site». En bout de piste, ça permet également de faire aimer l’activité ainsi que la marque Québequad», estime le dg de la FQCQ.

La chute à Philomène : un exemple de réussite

Toujours dans la région de la Matapédia, un magnifique site dévalorisé a entièrement été refait il y a quelques années. Sur place, si on veut voir la chute, on doit descendre un escalier de 400 marches. Le club quad local a donc monté un projet visant à revaloriser ce site d’une grande beauté. Ce projet a permis du fait même de favoriser l’accès au site aux personnes à mobilité réduite. Une toilette adaptée a même été installée à l’entrée.

«Tout l’escalier et les infrastructures ont été refaits à neuf, souligne Danny Gagnon. Une passerelle en porte-à-faux a même été construite. À elle seule, la passerelle a nécessité un investissement de 250 000 $. Tout l’aménagement qu’on peut voir sur place a été réalisé par le club de quad local.»

Sécurité sur les sentiers

Comme c’est le cas sur toutes les routes et sentiers du Québec, un accident peut survenir, il n’en demeure pas moins que les accidents mortels de quad sont plutôt rares dans les faits. Malheureusement, lorsqu’ils surviennent, on constate que, le plus souvent, les consignes de sécurité n’ont pas été respectées.

En réalité, on observe une moyenne de 24 décès par année en quad. Ce qui est relativement peu quand on considère qu’environ 400 000 véhicules sillonnent les sentiers québécois chaque année.

«Sur ces 24 décès répertoriés, dans 80 % des cas, les victimes de ces accidents ne portaient pas de casque. On note aussi que les accidents surviennent en période estivale, la plupart du temps, à proximité d’une propriété privée. On observe aussi que les victimes ne font pas partie de notre réseau et que des enfants avaient eu accès aux véhicules. Selon le rapport du ministre responsable, on constate finalement que l’alcool est présent dans 70 % de ces accidents mortels», indique Danny Gagnon, qui a accès à tous les dossiers ainsi qu’aux rapports du coroner lorsque de tels accidents surviennent.

Des véhicules à conduite active

Au fil des années, le directeur général de Québequad a eu l’occasion de prendre part à diverses études en lien avec les VTT. Il est donc en mesure de confirmer que la conduite d’un tel véhicule nécessite non seulement de la prudence, mais aussi un certain degré d’engagement.

«Un jour, un chercheur m’a dit : «Le VTT est un véhicule instable; c’est l’apport du conducteur qui permet de le stabiliser». En d’autres mots, un quad est un véhicule à conduite active. Par exemple, lorsqu’on monte une pente, on doit déplacer son poids vers l’avant», rappelle-t-il afin d’illustrer son propos.

Pour cette même raison, conduire de façon téméraire, en état d’ébriété ou sous l’effet d’une drogue peut évidemment conduire à de tragiques accidents. Le mot d’ordre : demeurez toujours vigilants sur les sentiers!

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