De façon générale, les impacts sur la qualité de l’air reliés aux gaz d’échappement émis par les quads sont susceptibles d’être plus importants pour un utilisateur circulant le long d’un sentier qu’à l’extérieur du sentier, en raison notamment du nombre plus élevé de quads qui y circulent. L’utilisation d’un sentier aménagé, en tenant compte des conditions du milieu (nature du sol, topographie, vents dominants), peut par ailleurs minimiser l’exposition des quadistes et des personnes vivant dans les environs.
L’emploi de matériaux grossiers pour la surface de roulement minimise le soulèvement de particules fines, donc l’expression aux matières particulaires. De plus, l’aménagement de sentiers dans des secteurs moins accidentés et plus dégagés est susceptible de réduire l’utilisation de la marche au ralenti lors de périodes d’attente pour le passage et de favoriser la dispersion des contaminants de l’air.
Une mauvaise utilisation des sentiers, telle que la circulation du quad à une vitesse excessive, est susceptible d’émettre davantage de contaminants dans l’air et d’affecter la visibilité environnante. À cet égard, l’aménagement de sentiers en ligne droite sur seulement de courtes distances, l’élaboration de campagne de sensibilisation, l’affichage de consignes ou d’avertissements aux endroits appropriés (ex. : points d’entrée du sentier, zone d’accélération) ainsi que la mise en place de mesures strictes pour contrôler les excès de vitesse contribueraient notamment à réduire la vitesse sur les sentiers et par le fait même les émissions.