Qui est Yohan Perron notre nouveau Diecteur général intérimaire?

Auparavant directeur général des affaires internes au sein de la Fédération Québécoise des Clubs Quad (FQCQ), Yohan Perron a récemment été nommé directeur général par intérim de cette même organisation. Il est entré en fonction le 14 juin dernier. La mission de la FQCQ a beaucoup évolué au fil des années et la nomination de M. Perron vise à assurer son développement et, bien sûr, à atteindre les objectifs que l’organisation s’est fixés pour la prochaine décennie. Qui est donc Yohan Perron ?

« Je suis une personne qui aime le développement et qui sait déceler les opportunités, qu’elles soient économiques, touristiques ou sociales », expose-t-il d’emblée.

Au fil des années, cet homme sympathique affirme avoir développé sa propre vision à 360 degrés.

« À la base, j’étais un concepteur d’éclairage professionnel, surtout pour la danse et le théâtre. J’ai aussi eu ma propre boîte spécialisée en logistique et dans le domaine événementiel. J’avais plusieurs contrats aux niveaux national et international. J’ai évolué durant une quinzaine d’années dans le domaine événementiel de grande envergure, notamment au sein du Festival de jazz de Montréal », partage-t-il.

Il a ensuite été directeur du développement commercial pour la Fête nationale. À ce titre, il a travaillé à la logistique du défilé de la Fête nationale, à la vente des produits ainsi qu’au positionnement de cet événement.

Par la suite, Yohan Perron a poursuivi ses activités professionnelles dans l’industrie touristique maritime montréalaise, cette fois, avec le chapeau de directeur général de croisières historiques.

« Finalement, j’ai travaillé durant une douzaine d’années dans le développement social en corporations de développement. Quand on parle de développement social, on ne parle pas uniquement d’aider les personnes défavorisées. Bien loin de là… Il y a plusieurs aspects, dont la santé, l’éducation, l’économie et l’environnement et beaucoup de politique. Le développement social comporte plusieurs éléments et peut s’avérer très large et très complexe. Au bout du compte, dans mon quartier, je travaillais pour environ 74 000 personnes. C’est d’ailleurs au moment que j’évoluais dans ce secteur d’activités que j’ai développé ma vision 360 degrés » fait valoir le dg intérimaire de la FQCQ.

Lorsqu’on m’a proposé le poste de directeur général des affaires internes, j’ai vu toutes les possibilités de développement et l’impact que pouvait avoir la Fédération avec ses membres et clubs dans l’ensemble du Québec, et ce, dans les volets économiques, sociaux et touristiques. Ce sont des éléments importants et c’est ce qui m’a conduit à accepter le poste de dg intérimaire.

Avant même de parler de sa vision, Yohan Perron démontre un grand respect pour tout ce qui a été accompli par ses prédécesseurs, notamment Danny Gagnon, qui assurait jusqu’à tout récemment la fonction de directeur général, ainsi que toutes les autres personnes qui ont travaillé au sein de la FQCQ.

« On doit maintenant travailler sur la communication et faire rayonner les clubs. Chacun d’eux a sa particularité régionale. Ils ont tous leurs couleurs, leurs langages… leur ingéniosité. Ces choses doivent rester. Cependant, il y a des choses qu’on doit faire ensemble pour que l’activité se démarque et se développe et afin que les régions puissent en vivre. Voilà l’impact d’une telle organisation », insiste-t-il.

« Je suis dans la philosophie du “genou”, poursuit-il. Le genou est l’une des articulations les plus intéressantes de l’être humain : il permet de marcher, sauter, courir et marcher sur de longues distances. Pour faire image, chaque club quad est un “je” (ge) et la fédération est un “nous” (nou). Ensemble, on peut aller plus loin ! »

« Les gens ont parfois une vision limitée de notre activité et de ce qu’on essaie de faire. Comme Fédération, on veut vraiment “ouvrir” et avoir une lecture plus large, notamment en ce qui concerne l’impact que peut avoir une organisation comme la nôtre. On ne peut pas décider pour les clubs, mais on peut les amener à décider encore plus grand pour eux et leur région et la province », se dit d’avis M. Perron.

À propos du financement

Yohan Perron a bien sûr sa petite idée lorsqu’on aborde le sujet du financement.

« Premièrement, la Fédération doit réussir à se démarquer davantage. Souvent, on est en relation avec les membres de nos clubs membres et il faut amener ces derniers à comprendre que la force du développement passe par les clubs dans leur région. Deuxièmement, il faut éviter que les NON-membres aient accès aux mêmes avantages que les membres. Par exemple, un membre paie pour lire un magazine, obtenir un droit d’accès ou accéder à des articles de blogue. En ce moment, les NON-membres ont aussi accès à ces avantages sauf pour le droit d’accès. C’est notamment de cette façon qu’on pourra devenir autosuffisant : le fait de restreindre l’accès aux avantages contribuera à augmenter le nombre de membres », donne à entendre le dg par intérim.

« Il faut avoir un certain contrôle du produit. Le rendre alléchant, continue-t-il à ce propos. On peut penser à notre application interactive IQuad qui est actuellement offerte à tous, et ce, à très bas prix. »

Équipements

On le sait, l’entretien des sentiers représente des frais plus que considérables. Encore ici, Yohan Perron a déjà des pistes de solutions et rappelle qu’il ne travaille pas seul pour trouver des solutions.

« Danny Gagnon, qui agit désormais à titre de coordonnateur des projets spéciaux au sein de la FQCQ, doit notamment présenter de nouveaux concepts visant à augmenter l’efficacité des machineries ainsi que l’impact monétaire. Il faut élaborer et mettre en place une nouvelle gestion monétaire afin que les clubs aient plus d’argent. Le but est d’accroître l’efficacité tout en abaissant les coûts », résume M. Perron.

Intérim vs permanence

Assurer une direction par intérim, c’est différent d’assurer une direction de façon permanente. Qu’en pense le principal intéressé ?

« D’une certaine façon, on travaille dans l’urgence, un peu comme un urgentologue. On travaille sur les éléments marquants, qui peuvent être manquants et/ou déficients dans le but de passer aux prochaines étapes de développement qui permettront de propulser l’organisation. Un peu comme dire : qu’est-ce qui fonctionne et qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? Souvent, ce sont des problématiques à l’interne qui ont des impacts à l’externe », expose Yohan Perron.

Ce dernier sait très bien qu’il peut arriver que des personnes soient en désaccord avec des décisions qui doivent parfois être prises afin de s’assurer d’atteindre des objectifs précis à moyen ou long terme.

« On ne sait pas combien de temps on reste. Tout est possible et rien n’est signé sur le long terme. Il peut arriver qu’on fasse grincer des dents certaines personnes. Ça peut survenir quand on est appelé à provoquer des changements », confirme-t-il.

Reconnaissance des clubs et des membres

L’une des volontés de Yohan Perron est de faire rayonner les régions. Quand cela sera possible, il souhaite même en faire des porte-parole de la fédération.

« Bien sûr, je peux évidemment agir comme porte-parole de la Fédération, mais je crois qu’on peut diversifier les gens qui parlent au nom de l’organisation. Cela apporte de la couleur », fait-il valoir.

Par ailleurs, il souhaite aussi faire briller les membres et les clubs.

« On recommencera à remettre des prix l’année prochaine, et ce, afin de reconnaître nos clubs et nos membres dans tout ce qu’ils font. On focalise aussi sur le volet environnemental. Ce n’est pas vrai que les quadistes ne sont que des brûleurs de gaz et de pneus. L’environnement, on veut le garder beau et propre et le développer afin que les générations à venir puissent en profiter pleinement », déclare le dg par intérim.

« Les quadistes sont de merveilleux ambassadeurs en ce qui concerne la sauvegarde de l’environnement ainsi que la beauté des régions et de l’entraide. On va travailler fort pour que ces gens-là puissent briller partout au Québec », conclut Yohan Perron, soulignant au passage que, pour lui, les droits de passage sont aussi des éléments précieux qu’il est primordial de préserver.

Pour terminer, l’importance pour moi est que, quel que soit le projet ou le mandat, j’ai toujours deux leitmotivs qui me suivent depuis des années afin de rester connecté à la base :

Le premier est qu’« Il ne faut pas taper sur le chat pour faire taire le chien » ce qui se traduit par travaillons-nous sur les bons objectifs ou résultats.

Le deuxième est « Un vœu pieux peut devenir quelques fois un vieux pieu » ; quelques fois un projet ou objectif peut soit être irréaliste ou désuet.

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